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Les Tribus Karen
Nord de la Thaïlande

La Thaïlande, aujourd’hui, fait figure de pays développé comparé à tous ses voisins. Cependant, toute une partie de la population se trouve « laissée pour compte » et ne profite pas du développement du pays.
En effet, en dehors des grands centres urbains, un autre monde vit.
De nombreuses tribus montagnardes telles que les Lahous, Akhas, Karens, Hmongs ou Lisus du Nord de la Thaïlande, ne représentent qu’un petit pourcentage de la population. Les conditions de vie sont souvent difficiles. Ces tribus ont chacune leur langage et leurs coutumes, différents des thaïs, ce qui ne facilite pas leur intégration. Victimes d’une politique d’isolement de la part des autorités, ils peinent à faire valoir leurs droits : droit à la scolarisation des enfants, droit au respect des coutumes et des traditions… La région de Mae sot dans la province de Tak accueille en majorité la tribu des karens. Ils représentent 20% de la population.

Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen.
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen.
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen
Paysage du nord de la Thaïlande en pays Karen

Les Karen


Les Karens sont le peuple ethnique le plus important de Thaïlande. Originaire du Tibet, ils se sont progressivement installés en Birmanie et en Thaïlande. Le tracé des frontières, postérieure à la présence des Karens, est venu diviser le peuple. En effet, les 4/5 du territoire Karen est aujourd’hui à l’intérieur des frontières Birmanes. Le second groupe est installé en Thaïlande.  Cette séparation géographique a lourdement influencé le mode de vie des deux groupes Karen. En effet, ceux habitant en Birmanie subissent le régime actuellement en place.
Les Karens de Thaïlande bénéficient du régime pacifique du Roi Rama IX.  Jusqu’à ces dernières années, ils ont vécu en parfaite indépendance. Une économie de subsistance basée sur la pêche et la cueillette a persisté jusqu’à nos jours.
Mais, ces communautés sont invitées petit à petit à se joindre au système national et à quitter leur système autarcique. Pour leur permettre d’être véritablement actrices de ce développement, de fortes initiatives ont été prises.

Habitation Karen
Habitation Karen
Famille Karen.
Famille Karen.
Femmes Karen au travail.
Femmes Karen au travail.
Karen à la pipe.
Karen à la pipe.
Difficultés de communication
Difficultés de communication

La région de Mae Sot


Dans ces régions si reculées, le développement peine à prendre ses marques. Même si les ministères tentent de développer les systèmes éducatifs, sanitaires, etc., il semble que ces régions restent à l’écart. En effet, les villages sont trop isolés et la communication qui est à la source du développement, est inexistante :  _
I - Inexistence d’infrastructure routière, d’installations électriques et d’eau courante : les communautés villageoises vivent au cœur de la forêt tropicale sur les cimes des montagnes ; le temps de construction et les budgets d’investissement des travaux sont démultipliés, ce qui réduit l’efficacité de l’attribution des subventions gouvernementales.
Il  est donc rare qu’un village soit relié par un passage autre qu’une piste de terre, carrossable  qu’en saison sèche, plus rare encore de les voir approvisionnés en eau et électricité.
II -  Différence linguistique : les Karens ont leur propre langue parlée et écrite. Si le nombre d’enfants scolarisés augmente et par là même l’apprentissage du thaï, la génération moyenne le parle peu, ne le lit pas ; il est donc difficile pour ces communautés de connaître les règles et lois du système thaï.
III -  Différence culturelle : les principes de vie communautaire karen sont différents de ceux des Thaïs. La perception de l’avenir, de la vie de travail et de famille est à apprendre entièrement par les Karens. Ils sont différents de ceux thaïs, ils doivent donc assimiler un autre mode de vie.
Des personnes se lèvent pour affronter la situation et améliorer le quotidien des populations.

Groupe de jeunes Karens
Groupe de jeunes Karens
Groupe d'enfants Karens
Groupe d'enfants Karens
Groupe d'enfants Karens
Groupe d'enfants Karens
Groupe d'enfants Karens
Groupe d'enfants Karens
Famille Karen.
Famille Karen.

L'éducation en Thaïlande


LES ECOLES MATERNELLES ET PRIMAIRES

Les enfants des montagnes bénéficient de quelques infrastructures scolaires, mises en place par le gouvernement. Malheureusement, il est difficile de les pourvoir en professeurs thaïs car les conditions de vie et d’adaptation sont difficiles (absence d’électricité et d’eau courante, nourriture sommaire, habitat spartiate, etc.). Les cours ne sont pas de qualité suffisante pour permettre aux enfants de poursuivre en études secondaires.  Des personnes agissent pour améliorer le niveau scolaire de ces écoles, tels que les Pères Missionnaires ou bien quelques organisations non gouvernementales dont TBCAF.

FOYERS D’ETUDIANTS

Pour permettre aux enfants de poursuivre leurs études en école secondaire, il est nécessaire de mettre en place des structures d’accueil proche des petites villes de plaine où le développement, notamment éducatif, est amorcé. Ces petites villes ont été choisies pour faciliter l’intégration des jeunes dans le cadre de vie thaïe ; elles comptent quelques centaines d’habitants et l’ambiance de la ville se rapproche de celle des villages. En effet,  pour faciliter l’intégration des jeunes karens dans le monde thaï, il a été décidé de conserver un cadre de vie qui se rapproche de celui des villages et de les laisser découvrir la communauté thaïe à l’école. Il est important que les élèves s’habituent rapidement à des conditions et des mœurs de vie différentes mais il est indispensable qu’ils restent en contact avec leur propre culture, leurs racines.
Ecole en pays Karen.
Ecole en pays Karen.
Ecole en pays Karen.
Ecole en pays Karen.
Les anciens dortoirs.
Les anciens dortoirs.
Les anciens dortoirs.
Les anciens dortoirs.
Le projet de dortoir
Le projet de dortoir

Projet de dortoir

A ce jour, le foyer de Padae accueille 24 enfants. Les étudiants, qui y vivent, viennent de villages de montagne souvent éloignés et peu accessibles. Ce foyer d’accueil leur offre l’opportunité de poursuivre leur formation au lycée situé à quelques kilomètres du village de Padae.
Le foyer a été construit il y a 8 ans et se compose de deux dortoirs (un pour les filles et un pour les garçons), d’installations sanitaires et d’une salle multifonction (cuisine, salle à manger).
Les différents bâtiments sont construits en bois et en bambou et commencent à être vétustes. Il est donc nécessaire de remplacer ces installations et ceci de façon durable.  Le projet de construction d’une nouvelle salle multifonction est, d’ores et déjà, lancé.
Aujourd’hui, nous revenons vers vous afin de pouvoir réaliser la rénovation des deux dortoirs. Il ne s’agit pas de construire de nouveaux dortoirs, mais de conserver les parties en état (toits et fondations) et de remplacer les matériaux utilisés par d’autres plus résistants. Le sol en terre battue sera également remplacer par une dalle en béton. Le choix, de ne pas construire deux nouveaux dortoirs, a été fait pour deux raisons principales.
La première, c’est que le foyer se trouve sur un terrain privé et non sur une propriété de TBCAF.
La seconde raison est que ce lieu est un lieu de transition pour les étudiants, afin d’accompagner leur changement de vie entre les villages et la ville dont ils se rapprochent.
Ces travaux permettront d’améliorer considérablement les conditions d’hébergement du foyer ainsi que les conditions de vie et d’hygiène.
Vous pouvez participez à la construction de ces dortoirs. Votre aide sera la bienvenue.
pour cela Cliquez ici

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